Concertation sur le PLUI du Grand Nancy

La première phase de la concertation sur le PLUI du grand Nancy est terminée .

Nous vous invitons à aller sur le site de la concertation pour voir les dates de réunion et participer éventuellement

http://plui.grandnancy.eu/echanger/rp-1/

EDEN  a participé à de nombreux ateliers et a apporté sa contribution ci-après :

« La concertation a été annoncée dans les bulletins et sur les sites internet des collectivités
concernées, et dans les journaux locaux.
Peu d’information sur les radios locales, il serait intéressant dans la deuxième phase de
renforcer l’information orale et les supports publicitaires classiques de la métropole
(panneaux bus).
Dans les documents, il n’y pas d’information sur les trames vertes et bleues, le document
nature en ville étant une contribution du conseil de développement durable, a donné des
intentions générales avec lesquelles on ne peut qu’être d’accord, mais n’a pas développé les
trames à préserver et les espaces verts et d’eau à relier.
La cohérence des objectifs avec le SCOT sud est intégrée, et la présentation du diagnostic et
des enjeux du PLUI est claire et pertinente. EDEN souligne la qualité de l’organisation des
ateliers de coproduction, tout en regrettant que certaines réunions aient eu lieu en journée, ce
qui ne facilite pas la participation des associations. EDEN sera vigilante quant à la restitution
des ateliers au cours desquels un consensus apparaît sur la question des mobilités douces ou
actives à développer et de la réduction de la circulation automobile à envisager sur le
territoire.
Pour renforcer l’attractivité et le rayonnement de la ville, EDEN n’est pas favorable au
développement de grands équipements de prestige consommateurs de surface et d’énergie
(golf, aéropôle, Nancy thermal), mais qu’il faut privilégier les espaces publics de convivialité,
loisirs, et apaiser les circulations, limiter les nuisances sonores et la pollution de l’air. C’est
autant un enjeu de santé publique que d’attractivité pour attirer les jeunes actifs et leurs
familles.
Ainsi, une offre ambitieuse en transport en commun (amplitude, rapidité et absence de rupture
dans la chaîne de déplacement) et un réel effort pour le développement des mobilités actives
seraient un véritable atout pour la métropole, première ville de la région pour l’enseignement
supérieur.
Le patrimoine de la métropole par son histoire doit être préservé et valorisé. Les friches en
devenir (CHU, militaire et universitaires) sont à reconquérir. Un urbanisme de transition, avec
des usages temporaires, est à anticiper et pourrait permettre à des initiatives citoyennes de se
développer : jardins participatifs, espaces de convivialité, zones de rencontres, de loisirs,
espaces de création pour des artistes.
De ce fait, les principaux pôles universitaires se déplaçant vers le sud de l’agglomération
doivent être bien desservis pour une jeunesse qui est demandeuse en transports alternatifs à
l’automobile.
 
Nous nous félicitions que les objectifs de développement économique passent par la volonté
d’une régulation entre les pôles commerciaux périphériques et le cœur d’agglomération; elle doit passer par une réduction des surfaces commerciales en périphérie et le renfort de commerces de proximité en centre-ville, générateurs de lien social et d’emplois de proximité.
 
Nous sommes d’accord sur la préservation des surfaces agricoles, tout en favorisant une
agriculture péri urbaine respectueuse de l’environnement favorable à l’emploi. La réservation
de terres pour de la production maraîchère en ville peut également être envisagée à l’instar
d’expériences concluantes menées dans des villes européennes.
 
L’objectif de construction de 1000 logements nouveaux a semble-t-il été revu à la baisse soit
par rapport au SCOT qui prévoyait 28 000 nouveaux logements d’ici 2038 pour accueillir de
nouveaux habitants, hors hébergement touristique. Malgré une démographie en baisse, le
besoin s’explique par une transformation du parc nécessaire. Les zones pavillonnaires
peuvent être densifiées de manière qualitative, avec de petits immeubles permettant d’y
introduire de la mixité sociale ainsi que des équipements de services privés et publics. Le
développement d’un territoire ne signifie pas forcément hausse du nombre d’habitants mais
peut passer par un développement de l’économie sociale et solidaire en termes d’activités,
qualité de vie, et par le développement d’une économie de proximité, plus respectueuse de
l’environnement.
 
La rénovation énergétique du parc ancien est essentielle pour lutter également contre la
précarité énergétique et développer la mixité sociale en équilibrant les territoires, en créant du
logement social là où il manque. Reconstruire la ville sur elle-même, par la rénovation du parc
ancien de logements actuellement vacants ou par la réhabilitation de friches d’immeubles
industriels ou tertiaires permettra par ailleurs de préserver les espaces naturels et terres
agricoles.
Pour relever les défis environnementaux et promouvoir la ville des proximités,
 
Nous sommes d’accord avec les objectifs qui doivent se traduire par des investissements
importants pour le développement de l’intermodalité, des TC au détriment de la voiture
individuelle, assurer la continuité du réseau ferré et du tram (gare tram train?), préservation
des anciennes emprises de voies ferrées pour développer les transports en commun et modes
doux.
 
Le développement de l’utilisation du vélo est réel, notamment pour les étudiants. Il y a lieu de
penser les itinéraires vélo en reliant les grands pôles universitaires et de penser à la
combinaison TC/vélo dans les futurs aménagements (notamment lorsqu’il y a une forte
déclivité)
Préconisation CERTU et Fub : 10€ / habitant / an pour les aménagements cyclables cf2
 
Corrélation entre pratique du vélo et Km d’aménagements cyclables, continus et sécurisés et
donc budget vélo pour ces aménagements.
Nous pensons que la généralisation des zones 30 n’est pas la seule réponse au développement
du vélo. Le partage de la voirie doit être organisé, surtout sur les axes très chargés avec des
aménagements qualitatifs pour encourager ce mode déplacement non polluant.
Le stationnement vélo doit être pris en compte dans les documents d’urbanisme.
En ce qui concerne la transition énergétique, des projets participatifs pourraient être
développés de manière à favoriser l’autonomie du territoire, et les règlements d’urbanisme
doivent faciliter le développement de projets individuels ou par copropriété. »