Réaction à la décision de supprimer la piste cyclable temporaire boulevard de l’Europe

La mairie de Vandoeuvre par la voix de son maire a annoncé mardi 7 juillet 2020 décider de retirer sans préavis la piste cyclable bidirectionnelle temporaire boulevard de l’Europe, deux semaines après l’installation.

Notre association regrette amèrement cette expérimentation gâchée pour des aménagements cyclables temporaires sur Vandœuvre. Cela décrédibilise les engagements en faveur du vélo et des mobilités douces de la majorité municipale de Vandœuvre (voir ci-contre : https://municipales2020.parlons-velo.fr/s/231).

Alors que nous avons été consultés par la ville de Nancy et la Métropole pour la mise en œuvre d’aménagements cyclables structurants et continus, notamment sur la rue Jeanne d’Arc, la ville de Vandœuvre a décidé sans publier de justification préalable, sans consulter les associations et les usagers, d’installer cette piste cyclable bidirectionnelle temporaire. Deux semaines plus tard, nous regrettons de la voir retirée. 
Pourtant, nous avions identifié d’autres axes intéressants pour mettre en œuvre des pistes cyclables temporaires : avenue Jeanne d’Arc, rue Eugène Berge, rue Carnot, rue de Milan, rue de Kehl. Ces aménagements pourraient améliorer la continuité cyclable et permettraient le renforcement de la sécurité à vélo.

L’urbanisme tactique consiste à expérimenter et à observer les conséquences avec méthode. La ville de Vandœuvre ne s’est fixé aucun indicateur clair, n’a pas mis en œuvre de comptage méthodique des véhicules et des cyclistes et a pris une décision sans exposer de motifs, si ce n’est des retours d’automobilistes mécontents.

Nous demandons aux élu.e.s de la majorité de Vandœuvre et plus largement celles et ceux de la Métropole du Grand Nancy de redresser la barre dès le début de leur mandat. Nous souhaitons que la Ville de Vandœuvre propose des améliorations à la piste cyclable existante Boulevard de l’Europe pour la rendre réellement utilisable. Un travail conséquent de concertation citoyenne couplé à un travail d’ingénierie sur le plan de circulation doivent être réalisés, devant dessiner le nouveau Plan de Mobilité des dix prochaines années. Ce dernier devra répondre aux urgences écologiques et sociales dans lesquelles nos modes de transport ont un rôle prépondérant.