Guide écocitoyen transports 29/07/2009

GUIDE DE L’ÉCOCITOYEN DANS LES TRANSPORTS DE L’AGGLOMÉRATION NANCÉIENNE

Le territoire de Nancy s’étend sur 477 km² et compte près de 300 000 habitants. Il regroupe 13% de la population lorraine sur 2% du territoire régional. Sa densité de 627 habitants par km² est la plus importante de la région.

Comme toute agglomération, Nancy tire son attractivité de son bassin d’emplois privés et de son offre de services publics administratifs, d’éducation, de santé, de loisirs, d’espaces verts. Les déplacements quotidiens domicile/travail/école/services s’accroissent et deviennent paradoxaux : la ville est appréciée par les potentialités qu’elle offre en matière de mobilité, mais parmi les raisons de la détester figurent en premier le temps passé dans les transports, suivis de la pollution et du bruit.

Les transports sont au cœur d’enjeux écologiques et économiques qui nous concernent tous. Opter pour la multi-modalité en choisissant voire combinant les modes de transports adaptés à chaque trajet et économes en énergie est aujourd’hui indispensable et souvent possible.

1. Les enjeux écologiques et économiques des transports

Les véhicules à moteur utilisent pour la plupart des énergies fossiles qui ont des effets au niveau mondial, régional et local.

1.1 Les impacts environnementaux des transports sont multiples :

  • L’effet de serre et le réchauffement climatique : 24% des émissions mondiales de CO2 sont dues aux transports. En France, les émissions de gaz à effet de serre du transport se sont accrues de 23% depuis 1990 ; elles sont aujourd’hui stabilisées et l’objectif pris dans le cadre du protocole de Tokyo est de revenir au niveau de 1990.
  • La pollution à l’ozone qui dérive de réactions photo-chimiques entre les oxydes d’azote et les hydrocarbures (impacts sur la santé publique pour les asthmatiques, malades cardio-vasculaires, les jeunes enfants, les personnes âgées, mais aussi sur les forêts et les matériaux)
  • La pollution atmosphérique : si les pots catalytiques permettent de réduire très fortement les émissions de plomb et de dioxyde de souffre, les transports représentent encore 42% des émissions de monoxyde de carbone, et 35% des émissions de particules en suspensions qui contribuent à la constitution des smogs urbains sources de problèmes respiratoires, particulièrement dans les villes enclavées, entourées de collines telles que Nancy.La pollution sonore, le bruit : fatigue, perturbation du sommeil, problèmes de communication, baisse de la concentration, troubles psychologiques, diminution des performances scolaires ou dans le travail, voire troubles de l’audition en cas d’exposition à un niveau sonore élevé. Les transports terrestres produisent 80% du bruit en ville. Les deux roues à moteur produisent deux fois plus de bruit que les voitures.
  • L’espace consommé, stationnement compris : une automobile représente 2,4 m² utilisés pendant une heure par km et par personne, pour 0,3 m²*h/km pour un autobus (Marchand 1977 – Métropolis n°24-25 p51-54). Le coût annuel espace compris d’une place de voiture dans un parc relais de 400 places est de 889€ pour 77€ pour un vélo (CERTU 2002).

1.2 Les ressources pétrolières ne sont pas inépuisables et ont un coût.

La croissance mondiale augmente la demande : la raréfaction s’accélère et l’augmentation de son prix est inéluctable avec des scénarios qui prévoient un pic de production vers 2015-2020 suivi ensuite de phases de récession économique mondiale qui contracteront la demande lorsque les prix seront trop forts.

A l’échelle individuelle, la voiture représente une part importante du budget des ménages, la seconde après le logement. Le coût moyen annuel d’une voiture (achat, entretien, déplacements, assurance) est de 6 000 euros.

2. Mieux se déplacer : Opter pour la multimodalité

Préserver la qualité de l’air, réduire les nuisances sonores, sans contrainte de stationnement, limiter le stress lié à la conduite et diminuer le coût des transports est possible en choisissant la marche, le vélo (le plus rapide de porte à porte pour des trajets de 5 à 10 km, les transports en commun, le partage de la voiture (covoiturage et autopartage).

2.1 La marche à pied :

40% des trajets ne dépassent pas les 2 km. Pour tous ces trajets, la marche à pied est le mode de déplacement le moins coûteux directement (pas besoin de matériel roulant, d’espace de stationnement) et qui ne génère aucune émission de CO2. Les professionnels de la santé sont unanimes : une activité physique régulière est indispensable pour éviter l’obésité et les risques cardio-vasculaires.

L’obésité est devenue un enjeu majeur de santé publique dans la plupart des pays industrialisés. En France, elle touche actuellement près d’un enfant sur six. Il faut savoir que 90% des écoles sont situées à moins d’1 km du domicile et qu’il faut en moyenne 16 minutes pour parcourir 1 km à pied. En se rendant à pied à leur école et en marchant ainsi une demi-heure chaque jour, les enfants effectuent le temps d’exercice physique minimum recommandé pour leur santé.

Pédibus, l’autobus pédestre : Cela consiste à accompagner un groupe d’enfants à pied sur le trajet de l’école. Des parents d’élèves ouvrent et ferment la marche. Le trajet,  rapide et sécurisant, suit un tracé défini avec des arrêts matérialisés par des panneaux. C’est une ligne de ramassage scolaire pédestre. La ‘’caravane’’ d’enfants passe à des horaires fixes et les écoliers arrivent à l’heure en classe.

Liste non exhaustive :

Soutien à la démarche de mise en place d’un pédibus :

  • ADEME, 50 rue Raymond Poincaré, 54000 Nancy. Tél 08 10 422 422. http://www.ademe.fr/lorraine
  • Les Droits du Piéton, association départementale de Meurthe et Moselle. 14, rue du Cheval Blanc – 54000 Nancy. Tel : 03 83 32 94 72.

2.2 Le vélo : le mode de transport non polluant et le plus rapide pour les trajets de 5 à 10 km.

Le vélo est le mode de déplacement idéal en centre-ville pour se déplacer en maîtrisant totalement son temps de transport de porte à porte car il permet de déjouer les embouteillages et ne comporte que très peu de contraintes de stationnement (point d’accroche).

Le vélo est accessible à 90% de la population et contribue à l’amélioration de la santé publique en :

  • réduisant le stress car il évite les contraintes quotidiennes de l’automobile
  • développant l’endurance cardiaque et permettant une meilleure oxygénation des muscles, donc une baisse du taux de cholestérol, de l’hypertension artérielle et de la glycémie (réduction des risques de maladies cardio-vasculaires)
  • prévenant l’ostéoporose.

Avec un minimum d’équipement (sacoches ou remorque caddy avec possibilité de compartiment isotherme), il permet d’effectuer des courses utilitaires pour le quotidien de toute la famille.

Pour le transport des enfants, des solutions existent pour tous les âges : la remorque, sûre et confortable, les sièges arrière ou avant, la troisième roue, et la barre de remorquage qui permettent à l’enfant de pédaler derrière l’adulte en tandem et d’apprendre les règles de base de la circulation.

Guide du cycliste urbain de la Fubicy (Fédération Française des usagers de la Bicyclettes) : pour bien choisir et régler son vélo, l’entretenir, lutter contre le vol, connaître les règles de la cohabitation réussie en ville avec les piétons, les voitures, les bus, les camions. www.fubicy.org

EDEN, Entente pour la Défense de l’Environnement à Nancy : agit pour la promotion de l’écologie urbaine et donc des modes alternatifs de déplacements à la voiture, de l’intermodalité. EDEN milite auprès des pouvoirs publics pour une meilleure prise en compte des modes actifs de déplacements (marche, vélo) et des transports en commun dans le Plan de Déplacement Urbain de l’agglomération. Elle préconise un nouveau partage de l’espace public, la réalisation d’aménagements continus et sécurisés de circulation pour les vélos sur les axes structurants et de zones 30 ou de rencontre dans les quartiers résidentiels et de commerce, avec généralisation des doubles-sens cyclables comme le prévoit le décret de juillet 2008. Elle demande aussi le renforcement et la diversification de l’offre de stationnement en fonction des usages : arceaux pour les arrêts de courte durée, garages à vélo avec toiture voire sécurisés pour les stationnements longs (parkings relais, gares routières ou ferroviaires, logements). EDEN organise aussi des balades à vélo, donne des conseils dans le cadre de Plan de Déplacement des Entreprises.

MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval Blanc. 54000 Nancy. contact@as-eden.org

Vélorution : mouvement dont le but est de promouvoir l’utilisation des moyens de transports personnels non polluants (vélo, rollers, skates…). www.velorution.org

Apprendre à réparer son vélo ou acheter un vélo d’occasion à Nancy : Association DYNAMO. 18, rue des Tiercelins, 54 000 Nancy, Tél 06 83 65 26 33. Ouverture : mardi de 17h à 20h / mercredi et jeudi de 14h à 17h. www.atelierdynamo.fr

Les loisirs, la randonnée : Lorraine Vélo Voies Vertes : 22, rue des Moulins,  57160 SCY CHAZELLES, Tél 03 87 60 00 64. lorraine3v@free.fr

Outre les magasins de sports (Go Sport, Décathlon), Nancy compte des vélocistes :

  • Cycles Naudin, 17-19 Boulevard d’Haussonville, 54 000 NANCY,  Tél : 03 83 40 39 65.Culture vélo, D570, 54 180 Heillecourt, Tél 03 83 95 45 55.
  • La Boutique VélO-Ouate, 94 rue de la République, 54140 Jarville la Malgrange. tél: 03 83 54 69 23. e-mail: veloouate@aol.com. Du mardi au samedi de 10h00 à12h et de 15h00 à 19h00. Essai d”un vélo électrique, rendez-vous par téléphone : 06 86 36 35 50.

La location de vélos : www.velostan.com

  • Location longue durée:  vélostan boutic (450 vélos entretien compris, des conseils, des tarifs attractifs adaptés aux durées de location). Points de location : gare SNCF, secteur Stanislas, Fac de sciences-Vandoeuvre, Mairie de Pulnoy, Art-sur-Meurthe
  • Location courte durée: vélostanlib : 25 stations, 250 vélos accessibles 24h/24 et 7j/7.

2.3 Les transports en commun :

Les transports publics investissent pour limiter la consommation de carburants. Aujourd’hui 55% des véhicules du parc d’autobus et trolleys de France sont propres en terme de pollution de l’air. Si on compte les modes lourds (métro, tramway, systèmes guidés), on atteint 59% de véhicules ‘’propres’’ au niveau urbain. Le parc des autobus fait appel à des technologies très différentes : gazole, filtre à  particules (FAP) , diester, diester + FAP, émulsion eau+ gazole, Gaz Naturel Véhicule (choix de l’agglomération nancéienne pour les véhicules non électriques) , Gaz Pétrole Liquéfié, électrique, hybride.

Les différents niveaux de collectivités publiques (Etat, Région, Département, Villes et intercommunalités) sont toutes autorités organisatrices de transports publics à leur échelle de territoire et proposent des gammes tarifaires qui prennent en compte les situations familiales et de revenus et visent à favoriser l’usage des transports en commun au détriment des véhicules motorisés personnels.

Le Train qui permet de relier les villes et présente l’avantage d’arriver en centre-ville. La France dispose d’un des réseaux les plus denses et les plus performants d’Europe. Le système de tarification permet d’obtenir des prix très attractifs si on anticipe suffisamment en amont ou si l’on part à la dernière minute. www.sncf.com

Le TER, Transport Express Régional, offre une large gamme de dessertes dans le département et dans la région, et même jusqu’au Luxembourg. Les investissements réalisés ces dernières années par la Région Lorraine ont permis d’accroître tant la fréquence et la régularité des lignes que la capacité et le confort des rames. Il offre une gamme importante d’abonnements et de tarifs adaptés professionnels, pour les étudiants et les lycéens ainsi que pour les personnes qui empruntent régulièrement le train en région. www.ter-sncf.com/lorraine / www.metrolor.fr

Le TED (Transport en Département) : transport interurbain assuré par le Conseil Général : Le réseau comporte 38 lignes régulières et 17 lignes de marché. Il permet de proposer un grand nombre de dessertes aux usagers du département, quel que soit leur lieu de résidence. Les tarifs vont de 1,70 € pour un ticket à l”unité à 0,80 € le trajet avec une formule trajets. Les Taxis TED enrichissent le réseau TED et favorisent les trajets des habitants de zones rurales peu ou pas desservies par le réseau. Ils sont accessibles à tous.

Transports scolaires des collégiens : Le conseil général organise et prend en charge le transport des élèves jusqu”à leur établissement scolaire. Ce service de transport scolaire est gratuit sous certaines conditions. La gratuité des transports en commun est également assurée pour les enfants habitants la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Des services de transports spécifiques individuels :

  • pour les élèves et étudiants handicapés : les frais de déplacement occasionnés sont pris en charge.
  • pour les élèves en difficulté scolaire : les frais de transports sont pris en charge afin de s”adapter aux modes de fonctionnement des établissements scolaires accueillant, qui fonctionnant par exemple en horaires décalés (SEGPA…) .

www.ted.cg54.fr

Le réseau STAN, dessert l’agglomération de Nancy : Il offre une ligne de tramway” et 45 lignes de bus régulières. Des dessertes spécifiques pour les établissements scolaires, pour les équipements de loisir (Zénith, SLUC Basket, Stades), pour le CHU et le pôle universitaire et technologique de Brabois sont organisées (nouvelle ligne Campus). www.reseau-stan.com

Dans certaines parties pentues de l’agglomération, la Communauté a organisé le bus à l’appel. L’usager convient d’une heure de rendez vous avec le conducteur de bus qui fait le ramassage des clients qui ont téléphoné et les amène soit aux principales stations du tram ou de bus soit à des centres de vie proximaux. Ce système de transport est bien reçu des plus de 60 ans qui sont peu usagers des transports en commun classiques.

Le réseau SUB, qui couvre le bassin de vie de Nancy avec :

  • Le Sub Nord : Entre le Grand Nancy (réseau STAN) et la Communauté de Communes du Bassin de Pompey (Champigneulles, Bouxières aux Dames, Frouard et Pompey), Réseau SIT.
  • Le Sub-Ouest : Entre le Grand Nancy et la Communauté de Communes Moselle et Madon (Chavigny, Chaligny, Neuves-Maisons, Pont St-Vincent et Messein)
  • Le Sub-Est : Entre le Grand Nancy et la Communauté de Communes des Pays du Sel et du Vermois (St-Nicolas de Port, Varangéville et Dombasle).

www.reseausub.fr

On regrettera la faiblesse des interconnections aux extrémités de l’agglomération entre le réseau Stan et le réseau Sub.

La carte SimpliCités permet de voyager sur les trois réseaux STAN, SUB et SIT ainsi que sur le réseau Métrolor. Elle concerne donc les réseaux de bus de Nancy et de son bassin (Pompey, Moselle et Madon,  Sel et Vermois) et tous les TER. Personnalisée (nom et photo d’identité), la carte SimpliCités permet de charger sur sa puce plusieurs titres de transport. Elle est délivrée gratuitement et renouvelée tous les 3 ans. La validation des voyages est ainsi simplifiée : sans contact, un simple passage devant le valideur suffit. Elle pourrait être étendue d’ici deux ans aux transports départementaux du TED dont la billettique est en cours d’évolution.

Pour soutenir et améliorer les transports en commun : FNAUT, Fédération Nationale des Associations d”Usagers des Transports,  Lorraine,  7 rue de Gerbeviller, 54000 Nancy tél. : 03 83 96 49 38 site internet : http://aut-fnaut-lorraine.over-blog.com

2.4 La voiture autrement :

Recourir systématiquement à la voiture pour ses déplacements entraîne d’importantes dépenses et une consommation d’énergie. Voici un exemple concret : faire ses courses à raison d’un déplacement hebdomadaire à l’hypermarché situé à 14 Km de son domicile, revient à faire 1 400 Km par an, ce qui représente une dépense annuelle de 700€ et un rejet de 350 kg de CO2 dans l’air (source ADEME).

Choisir son véhicule : Depuis le 10 mai 2006, l’étiquette énergie pour les véhicules est obligatoire à l’affichage sur les voitures neuves. En un coup d’œil, elle indique la consommation ainsi que les émissions de Co2, principal gaz responsable du réchauffement climatique. Par ailleurs, certains véhicules (hybride, GPL, GNV) bénéficient d’une aide de l’Etat sous forme de crédit d’impôt.

Pratiquer l’éco-conduite : Conduire avec souplesse, limiter l’usage de la climatisation, calculer la consommation minimale, mettre les vélos à l’arrière plutôt que sur le toit, vérifier la pression des pneus, veiller à l’entretien du moteur permettent d’économiser le carburant. En ville, une conduite sans à-coup, qui anticipe et utilise le bon régime de moteur, peut entraîner un gain de consommation de 20 à 40% (source Ademe).

Il est parfois facile de modifier ses habitudes pour réduire l’usage de la voiture en combinant les achats dans des surfaces commerciales de tailles différentes, en limitant les achats de produits encombrants à une ou deux fois par mois, et en recourant au quotidien aux commerces et marchés de proximité.

Mais pour certaines dessertes, la voiture reste encore aujourd’hui incontournable. On peut cependant en limiter les nuisances et le coût par une utilisation raisonnée et un partage de l’usage de la voiture. Les marges de progrès sont considérables puisque dans 93% des cas le conducteur est seul dans sa voiture.

Le covoiturage peut être pratiqué entre personnes qui ont des horaires réguliers de trajets (travail, loisirs) ou pour se rendre à des manifestations, événements. Cette pratique est notamment favorisée dans le cadre des Plans de Déplacements des Entreprises qui permettent de mettre en relation des collègues.

Le Conseil Régional de Lorraine propose à l’ensemble des Lorrains un portail Internet Unique référençant les différentes initiatives de covoiturage en Lorraine pour encourager cette pratique : WWW.covoiturage.lorraine.eu

La location de moyenne durée est adaptée pour des voyages et séjours effectués sur plusieurs jours. L’offre des professionnels est très large.

L’autopartage ou voiture en temps partagé permet à des personnes abonnées à ce service de pouvoir emprunter une voiture 24/24 et 7j/7 pour une durée variant de 1h à 1 semaine à partir de stations accessibles par les transports en commun. Ce concept né en Allemagne, Autriche Pays-Bas et Suisse se développe désormais en Belgique, Grande-Bretagne et en France. Viable dans les villes à partir de 30 000 habitants, il a d’abord été expérimenté en France dès1999 à La Rochelle et à Strasbourg. Il concerne désormais 18 villes de Strasbourg à Toulouse, en passant par Bordeaux, Grenoble, Nantes, Lyon, Marseille, Lille…

L’autopartage réduit les nuisances liées à la voiture en zone urbaine tant en terme de stationnement  (une voiture partagée remplace 8 voitures particulières) que d’émissions polluantes (l’auto-partageur réduit des trois-quarts sa mobilité automobile en utilisant pour chaque déplacement le mode approprié : marche, vélo, transport en commun, voiture partagée, location longue durée de voiture). Il faut pour cela que les communes et leurs groupements pensent en amont le développement urbain autour des axes de transport et intègrent l’autopartage dans l’offre immobilière ou le partage de l’espace public.

Ce service a toute sa place dans les politiques de transport qui favorisent l’intermodalité. Il peut être géré sous forme associative, de société coopérative d’intérêt collectif ou encore directement par une collectivité locale.

Si vous êtes intéressés et souhaitez soutenir la création d’un service d’autopartage sur l’agglomération de Nancy, Merci de contacter EDEN, Entente pour la Défense de l’Environnement à Nancy, MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval Blanc. 54000 Nancy. contact@as-eden.org